L’Azerbaïdjan occupe une place à part parmi les six États du Partenariat oriental. L’Arménie et la Biélorussie ont pris leurs distances avec l’Union européenne et opté pour le rapprochement avec Moscou, en adhérant à l’Union économique eurasiatique (UEEA), projet de zone d’intégration régionale piloté par la Russie. Pour leur part, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine conçoivent le Partenariat oriental comme un marchepied vers l’adhésion à l’Union européenne, alors que cette dernière n’est pas du tout prête à envisager ce degré d’intégration. L’Azerbaïdjan, de son côté, ne met pas l’Union européenne sous pression en réclamant d’adhérer à l’Union européenne, mais est très favorable à une coopération bilatérale poussée et diversifiée, sur un pied d’égalité, dans une perspective gagnant-gagnant.
Si les hydrocarbures constituent l’essentiel des exportations de l’Azerbaïdjan vers la France, l’activité des entreprises françaises en Azerbaïdjan est déjà diversifiée.
Il convient de noter que la présence française diversifiée est soutenue par l’État français. Aussi, toujours est-il que de nombreuses réformes, pour certaines encore en cours, ont commencé à améliorer l’environnement des affaires